A l’hôpital aussi il faut régulariser les travailleurs sans papiers. Chaque jour, dans les établissements publics hospitaliers des médecins à diplôme hors union européenne concourent au bon fonctionnement du service public hospitalier.
Le gouvernement qui prône l’immigration choisie le sait et néanmoins maintient souvent ces médecins dans un statut précaire, alors qu’ils participent pleinement à notre système de soins.
Ils y sont indispensables.
Aujourd’hui c’est un de ces médecins, le Docteur Dahredine, d’origine marocaine, lauréat d’un concours national très sélectif, recruté pour trois ans dans le cadre de la procédure d’autorisation d’exercice qui est sous le coup d’une nouvelle Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) malgré les précédents jugements du Tribunal Administratif annulant les décisions préfectorales.
Spécialiste en ophtalmologie où les difficultés de recrutement des hôpitaux publics sont notoirement connues, cette nouvelle décision préfectorale est contraire à une politique de
santé et d’accès aux soins pour tous.
Cet acharnement préfectoral montre bien le double discours gouvernemental sur l’immigration choisie.
Par centaine des travailleurs sans papiers ont décidé d’apparaître au grand jour avec la CGT et Droit Devant pour obtenir leur régularisation par l’action gréviste.
Des salariés de nos hôpitaux publics vivent cette situation dramatique.
Avec d’autres organisations, la Fédération CGT Santé Action Sociale et son UFMICT-CGT demandent la régularisation du docteur Dahredine ainsi que de tous nos collègues médecins,
soignants ou tout salarié de notre champ professionnel confrontés à ce traitement indigne.
Nous demandons également l’arrêt des obstacles rencontrés par certains lauréats de ce concours pour obtenir des visas d’entrée et des titres de séjour.
Fédération de la santé et de l’Action Sociale