Aujourd’hui le Gouvernement organise une grande opération de communication autour d’un soi-disant règlement du problème du Compte Epargne Temps.
En ce qui concerne la forme, nous ne pouvons que nous insurger contre le fait que ce texte ait été discuté avec des organisations dites représentatives, sans prendre en compte le résultat des élections professionnelles dont les résultats ont été publiés fin décembre.
Sur le fond, ce texte comprend des mesures qui reprennent des promesses déjà entérinées dans des « accords » anciens qui n’ont jamais été mis en oeuvre, comme les mesures concernant les CET ou les temps partiels. Quelles garanties supplémentaires avons-nous aujourd’hui que ces mesures seront effectivement mises en oeuvre à quelques semaines des élections présidentielles ?
Ce qui est encore plus grave est la tonalité ultralibérale des mesures évoquées pour « renforcer l’attractivité des carrières hospitalières » : annualisation du temps de travail, intéressement aux résultats, contrats d’objectifs…
L’AMUF et la CGT ne peuvent accepter de telles dérives. Nous mettrons tout en oeuvre pour informer les médecins hospitaliers des dangers qui menacent leur statut et plus généralement l’avenir de l’hôpital public.
Pour l’AMUF, Patrick Pelloux
Pour la CGT, Christophe Prudhomme