Sages-femmes, Retour sur une première étape !
Le 4 mars, la ministre de la santé a rendu public l’arbitrage gouvernemental dans le dossier des sages-femmes.
Depuis des années, la CGT est la force motrice de la lutte en faveur de la reconnaissance des sages-femmes notamment celles exerçant en milieu hospitalier. C’est la CGT qui a créé les conditions d’un large rassemblement unitaire syndical et associatif.
La CFTC, avec le soutien de l’ordre, a fait diversion avec la mise en place d’un collectif particulièrement médiatisé.
La CGT a dénoncé l’approche corporatiste et a déployé ses efforts à rassembler pour la défense des sages-femmes hospitalières, pour la fonction publique. La CGT a fait part de son analyse sur l’arbitrage ministériel dans une expression sous forme d’un « 4 pages » qui décrypte les différents aspects de la lettre ministérielle. Il est utile de porter à la connaissance des sages-femmes ces éléments.
Au-delà, il est important de prendre le temps d’analyser cette étape d’un conflit exemplaire à plus d’un titre. Le comité général de l’Ufmict du 25 mars y consacrera une partie de ces travaux.
Ce battre pour les sages-femmes, c’est se battre pour la reconnaissance des qualifications. C’est prouver que le statut de la fonction publique est vivant et moderne. Avoir obtenu le statut médical dans la fonction publique hospitalière c’est un point d’appui pour la revendication des médecins CGT d’intégrer la fonction publique… C’est un désaveu de toutes celles et tous ceux qui présentent le statut comme un carcan… . La lutte des sages-femmes c’est une lutte pour l’égalité salariale femme et homme.
Naturellement, tout n’est pas terminé. D’une certaine manière, beaucoup d’espace s’ouvrent et la mobilisation doit permettre de les occuper dans l’intérêt des personnels et des femmes.
C’est la preuve que la lutte paie ; c’est aussi la confirmation que la détermination de l’organisation syndicale, la rigueur des revendications longuement portées par les professionnel-le-s, la démocratie des salarié-e-s avec le vote massif des sages-femmes hospitalières pèsent.
C’est un encouragement à ne pas lâcher même dans la « tempête médiatique » qui déforme la réalité
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