Sur la base des critères de pénibilité définis par la CGT – en l’occurrence le travail de nuit – les médecins hospitaliers relevant d’un statut annexe de la Fonction Publique représentent une profession pouvant bénéficier d’une bonification pour leur retraite.
Le mode d’activité des médecins variant au cours de leur carrière, nous proposons de fixer des critères permettant une acquisition de droits en rapport avec le nombre de nuits effectivement travaillées. En effet, ce nombre peut être très variable en fonction de la spécialité exercée ainsi que de l’âge du praticien (en général plus de nuits travaillées en début de carrière).
Notre revendication actuelle est la validation d’un trimestre pour 100 gardes ou pour 200 astreintes jusqu’à un maximum de 5 ans de bonification. Ce seuil permettrait à la plupart des médecins travaillant de nuit d’atteindre ce maximum avant leur fin de carrière.
Par ailleurs, la réforme de 2008 de la caisse de retraite Ircantec a fortement dégradé le taux de remplacement qui tombera à environ 40 % pour les médecins débutant leur carrière après cette date, soit une baisse d’environ 25 % de leur pension par rapport à leurs aînés. De ce fait, nous proposons également un doublement des cotisations retraite en tranche B (c’est-à-dire au taux maximum) pour les indemnités de garde, d’astreinte et de temps additionnel.