Des milliers de salarié-e-s de la santé et de l’action sociale du public et du
privé ont été présents dans l’action du 23 mars. Grèves dans les hôpitaux,
Instituts Médico Educatifs fermés, présence remarquée des salarié-e-s des
cliniques privés, cortèges dynamiques et revendicatifs dans les grandes
agglomérations, mais aussi dans les villes moyennes.
Dans un contexte de bouillonnement revendicatif dans les hôpitaux, et
récemment à l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris ; après la mobilisation
des infirmiers spécialisés le 11 mars, des salariés dépendant de la Convention
Collective Nationale 66, le 15 mars ; c’est l’ensemble des salariés de notre
champ de la santé, de l’action sociale qui ont répondu à l’appel intersyndical
du 23 mars pour les salaires, l’emploi et les retraites.
La dégradation des conditions de travail dans le Public, comme dans le Privé,
la remise en cause de la reconnaissance de la pénibilité, en premier pour les
infirmiers du Public avec l’article 30 de la loi sur le dialogue social, et la
menace pour l’ensemble des professionnels en bénéficiant comme les aides
soignants, les agents des services hospitaliers et certains agents des services
techniques et logistiques, incitent à poursuivre l’action.
La Fédération CGT de la Santé et de l’Action Sociale appelle les salariés du
secteur à se mobiliser dans l’unité, le 30 mars 2010, pour :
• Refuser la remise en cause de ce droit, en exigeant le retrait de l’article 30
de la loi sur le dialogue social.
• Demander l’ouverture de négociations sur l’emploi, l’amélioration des
conditions de travail et une retraite plus juste et plus solidaire.
Montreuil, le 24 mars 2010