Les cliniques appartiennent à différents grands groupes financiers nationaux
ou régionaux (Générale de Santé, Clinéa, Medipartenaire, Oc Santé) qui font
des bénéfices importants.
Largement mobilisé-es, les salarié-es ne portent, dans leurs différents
établissements, qu’une seule revendication : + 10% de la valeur du point. En
exigeant cette augmentation des salaires de base, les salarié-es réclament une
réévaluation de leur pouvoir d’achat qui aurait pour conséquence directe des
cotisations pour les retraites et la protection sociale (+10% de la valeur du point =
1 million de financement pour les retraites).
500 salarié-es de cliniques de la région de Montpellier ont participé à la
manifestation interprofessionnelle départementale du 27 mai pour défendre
les salaires, l’emploi et les retraites. Plus de 300 grévistes manifestent tous les
jours devant tous les établissements, préfectures, ARS. Depuis 7 jours leur
détermination ne faiblit pas, la grève a été reconduite ce week-end : « s’ils
veulent des salariés, il faut payer ! ».
Mais plutôt que d’ouvrir des négociations loyales et sérieuses, les directions
ont répondu par des réquisitions, intimidations en tout genre, essai de division
et chantage.
Certains directeurs ont utilisé toutes les armes possibles légales ou illégales
pour continuer l’activité de leur établissement, pour ne pas faire perdre
d’argent à leurs actionnaires.
Les grévistes ne sont pas des délinquant-es, ils ont le droit de grève !
La CGT engagera toutes initiatives et poursuites juridiques, afin de faire
respecter ce droit de grève.
La Fédération de l’Hospitalisation Privée doit ouvrir des négociations loyales
et sérieuses pour de réelles augmentations des salaires.
Fait à Montreuil, le 31 mai 2010