Cet établissement Nephrocare du Languedoc Méditerranée relève de la convention collective unique de la Fédération de l’Hospitalisation Privée.
Il emploie actuellement 282 salariés, et traite 60% des patients du Gard et de l’Hérault qui doivent subir une dialyse trois fois par semaine. Grâce aux remboursements perçus par la sécurité sociale, ce centre réalise 1,6 millions d’euros de bénéfice par an, les actionnaires touchent donc de confortables dividendes…
La direction dit devoir face à une augmentation des rémunérations des personnels et des charges fixes, avec un tarif de remboursement de séance de dialyse revu à la baisse (-2,3%).
La direction voulait faire peser la baisse de tarification directement sur les salariés, afin de réduire la masse salariale alors que les actionnaires ne sont pas touchés. Les salariés ne doivent pas être la variable d’ajustement.
Les personnels réclamaient de meilleures conditions de travail pour soigner au mieux les patients. En effet, la direction avait supprimé un poste d’aide-soignant.
Les revendications des salariés portaient sur les conditions de travail avec l’embauche de 7 IDE, 4 AS, 1 ASH et le remplacement systématique des départs en retraite, des heures de délégation et de réunion, des congés, des arrêts maladie, accidents de travail, des maladies professionnelles et des formations.
Après 5 jours de grève et d’importantes réquisitions, un protocole de fin de conflit a été établi entre les organisations syndicales et la direction.
Les syndicats CGT et FO du Centre d’Hémodialyse du Languedoc Méditerranéen Castelnau Le Lez (CHLM) remercient l’ensemble des salariés qui se sont mobilisés et qui ont pu faire aboutir en partie leurs revendications.