Un comité d’entreprise avait lieu le 28 février dernier, les personnels et leurs représentants attendaient des réponses claires et précises.
Les personnels médicaux et non médicaux, usagers et politiques étaient fortement mobilisés.
→ interruption unilatérale du CE par son Président.
→ refus de mettre au vote la présence d’une délégation des salariés et de la CME.
→ refus total de dialogue et de la médiation proposée par la CME, le directeur s’étant enfermé dans son bureau.
Une Assemblée Générale a été organisée, dans l’urgence, avec les salariés, les élus CFTC, CGT et la CME. A l’unanimité a été actée la programmation d’un CE Extraordinaire pour le jeudi 7 mars 2013.
Hier, 4 mars 2013, toujours en attente de la réponse de la secrétaire du CE.
La CME, avec les élus CFTC et CGT, devaient rencontrer des politiques pour faire le point sur la situation le 1 mars 2013.
Le directeur, exceptionnellement présent sur le site, a essayé d’empêcher cette rencontre, en demandant de bloquer la porte de la salle de réunion et en faisant couper l’électricité dans cette même salle.
La CME et des représentants CGT les ont reçu, ils leur ont fait visiter la maternité et le service des urgences.
L’ARS a confirmé, une nouvelle fois, qu’il n’existe aucune demande de transfert d’activité ou d’autorisation. L’’accord de méthode, signé par les représentants CFTC, FO et la direction, (qui prévoit des mesures et des conditions de reclassement, voire de licenciements…) ne s’imposait donc pas dans l’urgence.
L’hôpital privé Beauregard, établissement reconnu de Marseille, exerce de nombreuses missions de service public dans un contexte de qualité et sécurité des soins. L’ensemble des ses acteurs, médecins et personnels, ont particulièrement à cœur de poursuivre leur mission sur ce site.
La Générale de Santé sacrifie l’offre de soins et les emplois au bénéfice des actionnaires.
© Fédération CGT Santé Action Sociale - 2013