Mobilisation qui se déroule sur un fond de visite de experts visiteurs de HAS en vu de la certification, ce que nos camarades du syndicat CGT de Pithiviers n’ont pas manqué de se saisir en interpellant hier matin les experts pour leur faire part de leurs conditions de travail et de l’état des locaux.
Il est important de dire aussi que la ligne de SMUR ferme 3 à 4 fois par mois pour 24 heures et donc que les urgences ne sont plus assurés, Il ne reste plus qu’un médecin pour le SMUR et un médecin pour les urgences. Les plages horaires soit sont fermées, soit sont assurées par des médecins intérimaires ou par de l’auto remplacement en plage additionnelle ; Les médecins sont épuisés.
Aux urgences, un tiers du personnel est en arrêt de maladie. Normalement, il y a 7 infirmière sur 24 heures (3 de nuit et 4 en journée), actuellement, les urgences fonctionnent avec 3 infirmières en journée et 2 de nuit et souvent ce sont des intérimaires, ou certaines infirmières qui viennent sur de l’auto remplacement donc en heures supplémentaires !
Il y a environ 40 passages par jour aux urgences et 8 HTCD (hospitalisation de très courte durée).
La nuit : le laboratoire ferme à 19H, C’est donc l’infirmière de nuit aux urgences qui assurent les examens de labo avec un mini labo , à cela s’ajoute la gestion des transfusion et bien sur tout son travail par rapport à la prise en charge des patient,. De plus, il n’y a plus d’agent administratif d’accueil, c’est donc à l’infirmière ou l’aide soignante de faire l’accueil et le dossier administratif !
Il n’y a aucune embauche de prévu pour cet hôpital, la direction du centre hospitalier d’Orléans qui administre le CH de Pithiviers a décidé de rajouter une demi heure de temps de travail non rémunéré aux salariés sur temps du repas du midi sans prendre en compte le temps d’habillage et de déshabillage sur le temps de travail, ce qui selon la direction du CHRO, équivaudrait à remettre 23 ETP au pied du lit du malade !!!!
Cette direction n’a qu’un seul objectif : réduire le déficit de plus de 4 millions d’euros, soit 1,5 millions par an à n’importe quel prix dit elle, et en passant en force.
Le Bureau de l’USD Santé Action Sociale du Loiret
