Le syndicat CGT de l’hôpital Hôtel Dieu et l’Union Syndicale de l’Assistance Publique CGT voit dans cette décision le fruit de la pression et de la résistance déterminée de notre organisation, des personnels, en lien avec le comité de soutien, des élus de toutes les sensibilités politiques, les usagers et les défenseurs de l’Hôpital Public.
Pour autant, cette annonce ne remet pas en cause le projet « Hôpital Debout » c’est-à-dire "sans lits", à savoir des soins administrés en ambulatoire, de Madames Faugere, Albert et de Messieurs Fagon, Le Guen, Evin qui prévoit la fermeture des urgences et le transfert des autres services de l’hôpital ( médecine interne, psychiatrie, ophtalmologie, …) avec, à la clé, une diminution de l’offre de soins de service public au coeur de Paris.
Dans son communiqué, la Ministre déclare « ne vouloir prendre aucun risque sur la prise en charge des urgences à Paris au début de l’hiver prochain » ! Mais les risques sont avérés dès aujourd’hui (période Festive (14 juillet et 15 août), et tout l’été avec le risque de canicule.
Pour la CGT, cette décision constitue un premier camouflet et un désaveu des projets de la direction générale de l’AP-HP, mais elle reste insuffisante !
Les personnels de cet établissement, qui sont dans la souffrance et les usagers, dans le besoin de l’offre de soins publique de l’Hôtel Dieu ne supporteront pas de « reculer pour mieux fermer ! ».
La CGT réclame :
- Un moratoire sur les décisions de fermeture et de transfert de tous les services de l’Hôtel Dieu et de ses urgences
- Un moratoire sur les fermetures et restructurations à l’AP-HP, notamment l’arrêt du démantèlement du siège prévu dans le cadre de la fermeture de l’Hôtel Dieu
- La réintégration immédiate du Dr Gérald Kerziek dans toutes ses fonctions et dans ses responsabilités de coordonnateur des urgences de l’Hôtel Dieu
- La prise en compte du projet alternatif, à l’initiative de notre organisation, pour le maintien de l’hôpital Hôtel Dieu.
© Fédération CGT Santé Action Sociale - 2013