Ces premières annonces ne représentent qu’une partie de l’iceberg puisqu’il a été dévoilé, lors de la réunion du directoire, d’autres mesures tenues théoriquement secrètes, comme la fermeture de services, tels le laboratoire, la blanchisserie, le jardin et même une partie de la cuisine (où quatre postes de contractuels ne seraient déjà plus pourvus).
Des mesures devraient également toucher les services extrahospitaliers avec regroupement de centres médico-psychologiques.
Une fois de plus, le personnel sert de variable d’ajustement afin de permettre à la direction de réaliser des économies. Les besoins financiers pour assurer le paiement des emprunts et pour envisager de construire de nouveaux bâtiments ne doivent pas être financés par la suppression des acquis des personnels.
A l’appel de l’intersyndicale regroupant la CFDT, la CGT et SUD, les personnels se sont réunis en assemblée générale le jeudi 13 juin : 500 agents présents, un taux de grévistes important, toutes les catégories professionnelles et tous les services représentés. Le directeur peut se vanter d’avoir unifié le personnel ses projets d’économie !
Au cri de « pour nous c’est non ! », toutes les personnes présentes à l’AG se sont dirigées vers les bureaux de l’administration pour redonner au directeur sa lettre barrée d’un « NON ». Face aux questions des manifestants, le directeur n’a donné aucune réponse. Les personnels ont décidé de fermer l’entrée de l’établissement pendant quelques heures, pour avertir la population.
Aujourd’hui, vendredi 14 juin, le mouvement de grève se poursuit. Une nouvelle AG est prévue afin de définir de nouvelles modalités d’actions pour que la direction de l’EPSM retire son plan d’économie prévu au 1er juillet.
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