Cette réunion s’est tenue vendredi dans les locaux de la DIRECCTE. Au bout de plusieurs heures de négociations, dans un protocole de fin de conflit, le PDG a concédé aux grévistes qu’il s’engageait à faire appliquer celui de décembre dernier.
Pour ce faire, une commission va être créée pour en assurer le suivi et la mise en place d’actions visant à améliorer les conditions de travail des salariés et les conditions d’accueil des résidents.
Par ailleurs, le PDG a accepté qu’un diagnostic soit établi par un audit extérieur sur les conditions de travail et notamment les risques psycho-sociaux (RPS).
Concernant la salariée sanctionnée (par un licenciement), le PDG a campé sur sa position : il envisage de lui proposer un reclassement dans une autre entité du groupe avec un contrat de travail à temps partiel.
Les salariés, réunis en assemblée générale, vendredi, ont voté la reprise du travail.
Ils ont considéré que les propositions du PDG devaient être concrétisées par un accord, qui doit servir de base pour améliorer les conditions de travail du personnel et d’accueil des résidents. Ils regrettent cependant que la sanction disproportionnée envers leur collègue Audrey n’ait pas été levée.
La CGT va être vigilante concernant la bonne mise en œuvre des engagements de la direction de cet établissement.
La CGT salue le courage et la détermination de ces salariés, qui ont su avec une dignité exemplaire, mener ce combat contre un PDG plus préoccupé par la profitabilité de son entreprise que le bien être de ses salariés et résidents.
Grâce à la médiatisation de leur action, ces salariés ont permis la mise en lumière de pratiques de patrons qui n’ont quel seul but : réaliser des bénéfices sur le dos des salariés et des résidents.
Cette lutte doit permettre de faire naître l’espoir pour toutes et tous les salariés, en majorité des femmes, de ces maisons de retraite.
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