Les personnels soignants des urgences psychiatriques de l’hôpital Mercy, près de Metz, étaient en grève ce jeudi 7 novembre à l’appel de la CGT. Ils ont été rejoint par une centaine de personnels et d’usagers à l’entrée du service des urgences.
Les soignants sont très inquiets quant à l’avenir du site et des autres services. « Il y a un risque de fermeture des lits d’accueil de crise. On ne peut pas imaginer enlever les accueils des urgences psychiatriques. », explique le délégué CGT.
En effet, ils ne sont plus que trois médecins sur cinq pour accueillir les patients au centre d’accueil de crise (CAC) et dans le service de psychiatrie, d’urgence et de liaison (SPUL). Epuisés, deux d’entre eux démissionnent à la fin du mois de novembre. Il ne restera alors plus qu’un quart de poste et le dernier médecin partira à la retraite en mars prochain.
Pour l’heure, le CAC passe de dix à cinq lits et un petit pool de médecins volontaires devrait assurer une « présence médicale » pendant quelques mois selon la direction. Mais cela ne solutionne pas la situation puisque les services de Jury comme les Centres Medico Psychologiques sont débordés.
Les grévistes préviennent : "Si ce service ferme, si on ne peut plus hospitaliser des patients en crise, il va y avoir des morts. »
Les élus et l’ARS ont été saisi : « A eux, maintenant, d’apporter des réponses concrètes »
Liens presse :
Ils veulent sauver le service d’urgences psychiatriques du CHR (Moselle TV)
Crise de l’hôpital : une centaine de soignants manifestent à Metz, les urgences psychiatriques en grande difficulté (France 3 Grand Est)
Metz. « La santé mentale en danger » : devant l’hôpital de Mercy, une centaine de manifestants pour défendre les urgences psychiatriques (Le Républicain Lorrain)
"Si notre service ferme, il y aura des morts" : les urgences psychiatriques de Mercy en grève ce jeudi (France Bleu)
Metz. Hôpital spécialisé de Jury : « Nous sommes en difficulté aux urgences et à la psychiatrie adulte » (Le Républicain Lorrain)