En grève illimitée depuis le 21 avril, les salariés des urgences pédiatriques ont organisé une opération « coup de poing » les 5 et 6 mai dernier avec banderoles et diffusion de tracts sur le rond-point devant l’hôpital.
Les agents dénoncent les « répercussions dramatiques » du sous-effectif et du manque de moyens sur un secteur déjà en tension. « 7 à 8 heures d’attente pour des enfants c’est trop. Il manque, à ce jour six temps plein pour que le service puisse tourner à plein régime. ».
Trop peu nombreuses, dans un espace plus vaste (triplement de la surface du service depuis 2 mois !), les infirmières redoutent qu’un enfant dont l’état se dégrade n’échappe à leur surveillance. Leurs craintes aujourd’hui : l’accident vital. « Qu’il soit provoqué par nous, à cause du surmenage, ou par défaut de soins. Nous sommes dans un stress permanent. On attend le drame ».
La première des revendications reste donc : du personnel supplémentaire !!!
Ce jeudi 5 mai, un courrier à été adressé à la direction, qui a pris acte du courrier. Une nouvelle rencontre avec l’intersyndicale est prévue le 13 mai. A suivre…
- Pour rappel, l’infolutte du 26 avril 2022 :
CHU de Bordeaux : Grève illimitée aux urgences pédiatriques depuis le 21 avril - CGT Santé Action Sociale
Liens presse :
Aux urgences pédiatriques de Bordeaux "on redoute un drame"
Bordeaux : grève reconduite aux urgences pédiatriques de l’hôpital Pellegrin (sudouest.fr)