Suite à un mouvement de grève aux urgences, la direction du CHU a accordé un poste infirmier et un poste aide-soignant par jour pendant 1 mois, ainsi que le remplacement des arrêts. Elle s’est engagé à revoir l’effectif d’ici un mois.
C’est une petite victoire puisque jusqu’ici, la direction faisait la sourde oreille.
Les collègues des urgences ont dit :"Heureusement qu’on a tapé du poing sur la table, sinon, on serait toujours dans la même souffrance au travail"
Ce n’est qu’un début…
Le 25 février, les agents du service de médecine digestive se sont mis en grève pour demander du personnel.
L’accueil des patients est indigne : ils attendent des heures sur des chaises qu’un lit se libère. Les aides-soignantes sont débordées, car le service accueille sans cesse de nouveaux patients (pour des traitements de chimiothérapie par exemple) et le "turn over" des patients s’avère très important induisant d’importantes tâches de ménage, les infirmières se retrouvent à distribuer les petits déjeuner car pas il n’y a pas suffisamment d’aides-soignantes, les goûters ne sont plus distribués par manque d’effectif...
De nombreux patients devraient bénéficier de soins palliatifs, mais les effectifs ne permettent pas de réaliser des soins de qualité, du coup le personnel a le sentiment de ne pas les soigner correctement.
Avec le préavis de grève déposé, la direction a été dans l’obligation de rencontrer les représentants du personnel. La direction a tenu les propos suivants : "Vous codez mal les patients et le taux d’occupation des lits n’est pas assez fort"...
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