Le mouvement, destiné à obtenir la suppression du mode de gestion des plannings adopté par l’établissement pendant la crise du Covid-19, doit se poursuivre dans les jours qui viennent.
Au premier rang des services les plus impactés : les urgences, le bloc opératoire, la chirurgie et la pneumologie.
Une trentaine de salariés, dont des membres de la CFDT et de Sud Santé-Sociaux, se sont donc réunis à l’entrée du bâtiment administratif du centre hospitalier, où se tenait un Comité technique d’établissement (CTE), afin de faire entendre leur colère à coups d’applaudissement nourris et de « merci patron ». Puis, le groupe de grévistes s’est introduit calmement dans la salle de réunion et plusieurs d’entre eux ont interpellé Samuel Froger, insistant pour obtenir une rencontre dans les plus brefs délais. Ce à quoi s’est engagé ce dernier, « sous une semaine maximum ».
Dans l’attente, la CGT compte poursuivre le mouvement.
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Photo 1 à 6 Guingamp
La CGT a déposé un préavis de grève pour mardi. Le remaniement des plannings du personnel dans le cadre du plan blanc Covid-19 ne passe pas et est jugé illégal.
La mise en place « sans concertation avec les représentants du personnel » d’un guide de gestion des ressources humaines durant l’épidémie de Covid-19 dans le cadre du plan blanc adopté par l’ensemble des hôpitaux de France. Un guide qui permettrait à la direction, selon la CGT, de « positionner des RTT et faire récupérer des heures supplémentaires au personnel afin de diminuer le volume d’heures supplémentaires ».
Les cégétistes dénoncent le caractère non réglementaire de ce procédé, facteur d’inéquité entre les agents.
Autre point de désaccord, la prime exceptionnelle devant être versée aux personnels hospitaliers en mai, dont la mise en œuvre se révèle complexe : « Le montant variera de 500 à 1 500 € selon le département, l’établissement et le statut de chacun », déplore la CGT. Elle demande, à la place, une revalorisation salariale de 25 % pour tout le personnel.
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