Comme dans de nombreux services d’urgences de France, la situation des personnels du CH de Dreux s’est fortement dégradée. La COVID est passée par là, certes, mais rien n’a changé depuis.
Manque d’effectifs, que ce soit IDE, AS, cadres, médecins, augmentation des HS, des heures sur les CET, des rappels intempestifs sur les CA, les repos, mais également un manque de lits en amont.
Déjà en 2019 , le service avait les mêmes revendications, mais les entrées se sont multipliées d’année en année sans augmentation de personnel (130 à 140 entrées par jour avec des pics à 180 entrées). Beaucoup de collègues sont partis, fatigués et démoralisés.
Dès le 28 avril , le personnel s’est prononcé à l’unanimité en grève générale illimitée , avec tracts à la population, articles de presse écrite et télévisuelle, interview à RFI, FR3 Centre… Aucune réponse satisfaisante de la direction et des tutelles et beaucoup de mépris.
Le 20 mai , à l’unanimité, les agents ont décidé, la mort dans l’âme, de se positionner en Arrêt de Travail.
Seules les urgences vitales étaient acceptées. Jamais dans l’histoire de l’hôpital de Dreux la population ne s’était vue sans service public et en danger sanitaire. 6 jours de crise, à l’issue de laquelle les maires, députés, directions ont fait pression sur le personnel... en vain.
Toutes les revendications ont été satisfaites, une grande victoire. Le protocole signé le 24 mai prévoit :
• 1 création de poste infirmière coordinatrice.
• 6 créations de postes infirmiers.
• 1 réorganisation des horaires AS (revendication des AS)
• 1 changement d’amplitude horaire pour les ASH (revendication des ASH) et renfort si-besoin
Tout l’hôpital est à l’os. L’hôpital est gravement malade. Le 7 juin nous serons dans la rue !
Syndicat CGT de l’hôpital de DREUX
Liens presse :
Urgences : l’apaisement à Dreux - Le Parisien
Retour à la normale aux urgences de Dreux : des moyens sont mis sur la table (L’Echo Républicain)