Après le service des urgences, c’est celui des soins de suite et de réadaptation (SSR) qui est en grande difficulté à l’hôpital de Saint-Junien. D’ici la fin du mois de novembre, seul un médecin à mi-temps devra gérer seul le service, au lieu de trois actuellement. Ce qui conduira la direction à réduire l’activité, peut-être entre 10 et 12 lits, alors que la capacité totale est de 60.
Ce 8 novembre, près de 200 soignant.e.s, élu.e.s et citoyen.ne.s se sont mobilisé.e.s pour montrer leur détermination à sauver ce service et leur inquiétude à propos de l’offre de soin sur le territoire. Pour rappel, depuis le mois de juillet, le service des urgences a fermé 19 jours partiellement ou totalement et depuis le début du COVID, 90 lits ont été supprimés sur l’hôpital.
La fermeture du SSR impacterait tout l’hôpital. « Si on ferme le SSR, l’hôpital de Saint-Junien aura du mal à tourner à 100% car cela va impacter tous les services, aussi bien les urgences que la chirurgie ou la médecine », explique la CGT de St Junien.
Trois médecins pourraient arriver en janvier 2024 selon la direction. Mais la CGT reste très prudente : « On continue la mobilisation car rien n’est sûr, tant que ces trois contrats ne seront pas signés et que ces trois médecins ne seront pas dans le service, on continuera à se battre ! ».
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Saint-Junien : nouvelle mobilisation ce mercredi pour défendre l’offre de soin à l’hôpital - France Bleu