Soutenus par la CGT, ils réclament une meilleure reconnaissance de leur formation qui dure désormais cinq ans. Leur action coïncide jeudi avec une journée nationale d’action de cette profession inquiète pour son avenir.
« Sur cinq ans, ils nous prennent trois ans, au ministère de la Santé, il faudrait qu’ils nous apprennent comment ils calculent. On ne connaît pas du tout leurs critères, ils ne comptent pas l’année de médecine. Il y a quelques années, quand on faisait déjà bac +3, on était payé bac +2. Après, ils ont rajouté une année d’études à quatre ans, on est resté bac +2, et là, on passe à cinq ans et ils nous donnent bac +3. On ne fait pas l’aumône, on veut que le diplôme soit reconnu à sa juste valeur et on veut que notre ancienneté soit prise en charge », indique Chantal Risticoni, secrétaire adjointe CGT à l’hôpital de Bastia