Ce mercredi 4 octobre, la population a répondu massivement à l’appel à la grève et à la manifestation lancé par la CGT de l’hôpital et l’association Sauvons l’hôpital B2B en réaction à la fermeture brutale des urgences de Bagnères-de-Bigorre les 1er et 2 octobre derniers.
Près de 3 000 manifestant.e.s étaient présent.e.s pour dénoncer les menaces qui pèsent sur les urgences et exiger les moyens nécessaires au fonctionnement de l’hôpital. Familles, agriculteurs, professionnels de santé, et même les commerçants qui avait baissé le rideau, c’est toute la ville qui s’est mobilisée, soutenue par des habitants des communes avoisinantes. Du jamais- vu !
C’est la 3e fois en quelques mois que le syndicat CGT a dû déposer un préavis de grève et un appel au rassemblement.
En août dernier, déjà plus de 300 personnes s’étaient rassemblées devant l’hôpital et avaient fait reculer la menace de fermetures ponctuelles pendant l’été.
Mais en septembre, les urgences ont été fermées 4 jours. Plus de 500 personnes s’étaient alors rassemblées devant l’hôpital pour dénoncer cette situation.
La CGT, le personnel médical et paramédical appellent la direction du GHT, l’Agence Régionale de Santé ainsi que la préfecture à débloquer des moyens supplémentaires pour sauvegarder les urgences et garantir le fonctionnement de l’hôpital ( recrutement de médecins, nomination d’un directeur local…).
L’ARS assure le maintien de l’ouverture des urgences, mais dit ne disposer d’aucune solution pour éviter ces fermetures sporadiques. D’ores et déjà, quatre autres jours de fermetures sont annoncés pour ce mois-ci.
Pour rappel :
Les urgences sont fermées toutes les nuits depuis plus d’un an. Les difficultés se sont aggravées depuis la non reconduction des contrats de 4 médecins urgentistes intérimaires ( loi RIST). Et pourtant… depuis janvier dernier, l’hôpital a enregistré 3 740 passages aux urgences contre 3 691 par rapport à 2022 !