Lors de la commission paritaire du 3 mai 2016, La FEHAP nous répond en substance : « si vous accordez une augmenta on identique aux services hospitaliers publics, cela représentera 120 millions d’euros. La FEHAP n’aurait pas les budgets pour le faire ».
En 2012, la FEHAP a détruit un certain nombre de droits conventionnels au prétexte de vouloir dégager des marges de manœuvre dont les salarié.e.s n’ont pas vu un centime !
Pour 2017, une nouvelle diminution des budgets est annoncée, ce qui prouve que ni la FEHAP, ni le gouvernement n’ont la volonté de rémunérer les salarié.e.s à la hauteur de la valeur de leurs qualifications.
La FEHAP ne peut con nuer à se réfugier derrière les décisions gouvernementales ! A poursuivre ainsi, elle encourage la négocia on entreprise par entreprise, comme le préconise la FHP et les fédérations patronales des cliniques privées à but lucratif, avec comme corollaire l’inutiité de la négocia on de branches et donc de sa représentativité !
Pour la CGT et FO, ceci est totalement inacceptable. En agissant ainsi, la FEHAP ouvre la voie à la disparition programmée de la CCNT 51 au projet d’accords d’entreprise au rabais comme le prévoit le projet de « Loi El Khomri ».
Les salarié.e.s n’en peuvent plus d’attendre d’hypothétiques augmentations. Cela fait des années qu’au nom des restrictions budgétaires, les salaires sont gelés !
Depuis 4 mois, les salarié.e.s soutenu.e.s par leurs syndicats FO et CGT refusent majoritairement la mise en œuvre de la Loi « Travail ». La FEHAP n’ignore pas que ce e colère intègre aussi la question des augmentations de salaires.
Avec l’écrasante majorité des salarié.e.s de notre secteur, nous exigeons dans les plus brefs délais :
- une augmentation significative de la valeur du point CCNT du 31.10.1951 ;
- de véritables négociations sur l’ensemble des classifications avec une cohérence entre les filières et inter-filières, afin d’obtenir une classification égale à niveau de diplôme égal.