La paix n’est pas seulement l’absence de guerre mais repose aussi sur le principe de rapports humains fondés sur la libre coopération de tous pour le bien commun.
Une paix durable est une condition préalable à l’exercice de tous les droits et devoirs de l’être humain.
Ce sont toujours les travailleurs, quelles que soient leurs origines, qui sont les premières victimes des guerres et des situations de pauvreté qu’elles engendrent.
La misère, le désespoir, le chômage et la détresse alimentent les conflits.
Les éradiquer est une des conditions de paix.
Le mouvement syndical a donc un rôle à jouer, une contribution spécifique à apporter dans la recherche de la paix. La justice sociale est un élément constitutif de la recherche et du maintien de la paix !
L’extrême droite est au pouvoir ou aux portes du pouvoir dans grands nombres de Pays Européens et dans le monde.
La France n’échappe à cette poussée de l’extrême droite dans le paysage politique ! C’est là le signe d’une profonde fracture de la société, d’un désarroi et d’une grande colère de nombreux citoyens et citoyennes confrontés à l’injustice sociale, à la précarité et à la misère.
Cela renforce la responsabilité de notre organisation syndicale dans la lutte qu’elle mène contre les idées racistes et fascistes, contre l’imposture de l’Extrême droite et la division du monde du travail.
Le gouvernement porte, avec le patronat, une lourde responsabilité dans la situation que connait notre pays et les salarié·es Sa politique et celle des gouvernements précédents ont accru les inégalités sociales, territoriales et augmenté la pauvreté.
La CGT rappelle au Président et à son gouvernement qu’il existe une opposition majoritaire à ses projets notamment d’allongement de l’âge de la retraite à 64 ans rejeté par près de 70 % de la population.
La volonté du monde du travail est de gagner une véritable transformation sociale et environnementale de notre société. C’est au travers de mobilisations sociales larges et unitaires des travailleurs et travailleuses comme de la jeunesse et des retraité·es, tant au sein des entreprises, des services que des territoires, que nous l’imposerons ! Pire : ce sont les plus pauvres qui sont en moins bonne santé : à 62 ans, 75 % des 5 % d’entre eux sont encore en vie contre 95 % des 5 % les plus riches !
Des inégalités qui se retrouvent en termes d’espérance de vie : 84,4 ans pour les 5 % d’hommes les plus riches contre seulement 71,7 ans pour les 5 % les plus pauvres, et 88,3 ans pour les 5 % de femmes les plus riches contre 79,8 ans pour les 5 % les plus pauvres.
Ce report de l’Age à 64 ans, touchera aussi toutes les autres catégories de population. À partir de 50 ans, le taux d’emploi commence à diminuer. À 60 ans, moins de la moitié des individus sont encore en emploi, que ce soit à temps partiel ou à temps complet.
64 ANS, C’EST TOUJOURS NON !
Notre mobilisation empêche le gouvernement et le patronat d’enterrer la question des retraites ! À peine appliquée, la réforme des retraites fait déjà des ravages : chômage des seniors en hausse, départs retardés pour les femmes, absence de prise en compte de la pénibilité.
Pour un premier mai offensif toutes et tous mobilisé·es, toutes et tous dans la RUE.