Le 3 avril, toutes et tous mobilisé.es pour nos salaires, nos retraites, notre santé ! 90% au lieu de 100% c’est toujours NON !

25 mars 2025

Faisons-nous entendre, c’est vital !

La loi sur le Financement de la Sécurité Sociale 2025 n’est pas à la hauteur des enjeux et ne répondra pas aux besoins de la population et des salarié·es. Le système de Santé et de Protection Sociale est à bout de souffle par manque d’un réel investissement, d’une politique ambitieuse gouvernementale pour répondre aux besoins de la population et à la nécessaire d’améliorations des conditions de travail des salarié·es de ces secteurs d’activité.

Cela engendre une insupportable détérioration des conditions d’exercices au quotidien des professionnel·les, toutes catégories confondues. Cela met indéniablement en danger leur santé, leur avenir ainsi que la qualité de la prise en charge de la population.

L’ensemble des missions actuelles dans les secteurs différents d’activités est accompli grâce au surinvestissement et à la remarquable conscience professionnelle des salarié.es et agent.es, qui sont disponibles 24h sur 24 h, 365 jours sur 365 jours.

Les cadences de travail sont infernales et font souvent fi des temps de repos, des congés, RTT, de la réglementation en matière de temps de travail qui devraient leur être attribuée, leurs conditions de travail sont devenues insupportables.

Les accidents au travail ainsi que l’invalidé augmentent et l’espérance de vie de certains professionnels sont en dessous du reste de la population. Alors abaissé l’indemnisation à hauteur de 90% au lieu de 100% est totalement intolérable, c’était non en décembre, c’est toujours Non aujourd’hui.

Le secteur de la santé est en tête de liste des secteurs d’activités les plus exposés aux risques d’accident de travail, maladies professionnelles et la loi injuste sur la retraite portant à l’âge de 64 ans pour un départ à la retraite doit être abrogé.
Le manque d’attractivité de ces métiers à prédominance féminine car ils sont sous-rémunérés, nécessite une reconnaissance ainsi qu’une revalorisation salariale conséquente et urgente, l’augmentation des salaires c’est une question d’égalité et de justice, la plupart des pays en Europe qui nous entoure réénumère mieux les salarié·es de ces secteurs d’activités.

La CGT exige :

  • L’effacement de la dette des établissements et la suppression de la taxe sur les salaires dans la FPH, impôt injuste, qui représente à lui seul environ plus de 4 milliards d’euros
  • Le financement d’un plan national urge de formations pluridisciplinaires avec des créations et des augmentations de places accessibles pour établir un prévisionnel sur les 20 prochaine années des professionnel.l.es dont nous avons besoin.
  • La fin de la sélection par parcours supérieur des métiers de la santé et de l’action sociale.
  • La rémunération des étudiant.es pendant leur cursus de formation et leur contractualisation avec un établissement.
  • Le recrutement, la fidélisation et le développement d’emplois pérennes.
  • La revalorisation et l’augmentation des salaires de l’ensemble des métiers pour les reconnaître à leur juste valeur et être en conformité avec les niveaux de rémunérations les plus hautes des autres européens pays qui nous entourent .
  • L’amélioration des conditions de travail des professionnel.l.es et la remise en place des CHSCT.
  • Un départ anticipé à la retraite à 55 ans pour les métiers pénibles et des pensions de retraite valorisées.
  • Le financement de notre système de santé et de la Sécurité sociale avec des moyens financiers qui répondent aux besoins de la population et des personnels.
  • L’arrêt des fermetures de lits, services et l’ouverture de structures pour répondre aux besoins.