Le monde du travail souffre du manque de courage et d’ambitions politiques des gouvernants en poste pour imposer au monde de la finance des règles de justice sociale. Montrons-leur que nous sommes déterminés à ne rien lâcher sur nos valeurs et revendications.
L’austérité budgétaire dont souffre le secteur de la santé et de l’action sociale est un choix qui se fait au détriment de l’humain.
Des conditions de travail intenables, des salaires insuffisants, des missions qui perdent leur sens, l’accès aux soins et prises en charge qui reculent, un secteur public à l’agonie, un secteur lucratif qui continue de prospérer sur le dos des salarié-es et des usagers… ils détruisent notre modèle social et nous mènent contre un mur !
Non seulement, le patronat et le gouvernement ne répondent pas à nos revendications de salaire, de formations et d’embauches, mais ils continuent à attaquer nos droits : détricotage des conventions collectives et du statut de la Fonction publique hospitalière, projet d’une énième loi travail pour le mois de septembre.
Comme d’autres, notre secteur connaît de très nombreuses mobilisations locales. Partout des salarié-es, des usagers et de plus en plus d’élu-es locaux réagissent et résistent au démantèlement des services de santé et d’action sociale. Le travail de convergences s’organise à tous les niveaux dans un seul but : construire un rapport de force qui joue la gagne.
Le 1er mai sera une occasion de plus pour montrer notre détermination à porter avec l’ensemble du monde du travail un projet revendicatif à la hauteur du moment avec en son cœur une sécurité sociale de haut niveau pour un grand service public de santé et d’action sociale.