Hôtel Dieu APHP, le 6 novembre : les personnels qui défendent l’hôpital se font verbaliser en masse !

12 novembre 2020

Honte au gouvernement Macron, à Véran et à Martin Hirsch !

En pleine épidémie Covid, nous apprenions la semaine dernière, la décision unilatérale de Martin Hirsch de fermer les Urgences de l’Hôtel Dieu APHP et du déploiement de son personnel à l’hôpital Cochin. ( cf infolutte du 04-11-20).

Vendredi, une assemblée générale des personnels et un appel à venir soutenir les collègues dans le hall de l’hôpital de l’Hôtel Dieu pour demander le maintien des Urgences en pleine crise sanitaire.

Le 6 novembre, dès 13H30, la centaine de personnes présentes, usagers, élus de la république, syndicalistes se sont retrouvés bloqués devant les grilles cadenassées de l’hôpital hôtel Dieu, sur ordre des directions locale et générale de l’APHP.
Personne ne pouvait pénétrer dans le hall de l’hôpital. Les forces de l’ordre ont nassé les personnes présentes devant l’hôpital. Hermétiques à toute discussion, les policiers ont verbalisé, refusant même de regarder les attestations présentées. Méthode brutale et irresponsable, mais très logique venant de ce gouvernement qui poursuit le démantèlement des hôpitaux.

M. Véran n’a en fait aucune volonté d’endiguer l’épidémie, sinon il ne fermerait pas les urgences de l’Hôtel Dieu. Il n’a aucune volonté de soigner des malades, sinon il rouvrirait sans attendre les lits de l’Hôtel Dieu. Il n’a aucune volonté de renforcer les équipes soignantes, sinon il augmenterait tout de suite les salaires à l’hôpital pour retenir des personnels mal payés et épuisés.

La fermeture temporaire des urgences de l’Hôtel Dieu fait partie de la stratégie de Martin Hirsch pour fermer définitivement l’établissement afin de spéculer sur ce foncier d’exception au cœur de Paris.

Les coupables ne sont pas ceux qui sont venus pour défendre un hôpital, ce sont ceux qui ont ordonné les verbalisations. Ils nous font la leçon à la télévision et dans le même temps dépècent notre système de santé et ferment encore des hôpitaux. La CGT demande la levée de l’ensemble des verbalisations.

La CGT ne cèdera pas aux tentatives d’intimidations et continuera à porter les exigences suivantes :

  • la réouverture immédiate des urgences de l’Hôtel Dieu,
  • la ré affection immédiate des agents au sein de leur service,
  • la prise en compte du projet alternatif porté par le collectif de défense pour redynamiser cet hôpital afin de répondre aux besoins de soins au cœur de Paris.

Voir ci-contre :

  • Communiqué USAP CGT
  • Lettre au préfet de police de Paris de l’Union Locale CGT 13e arrondissement
  • Communiqué UD CGT et FO