Il était l’un des derniers fondateurs du mouvement de la psychothérapie institutionnelle encore vivant.
Personnalité exceptionnelle de la psychiatrie depuis le milieu du XXème siècle.
Sa mort est une perte pour toute la psychiatrie actuelle, puisque jusqu’à la fin il a continué à travailler. D’ailleurs, le lendemain de son décès il aurait dû intervenir au colloque de la Criée à Reims sur un thème qui lui était cher, celui de la transmission.
Son héritage n’est pas figé dans le passé, mais bien vivant et d’autant plus actuel et nécessaire dans le contexte actuel de remise en cause de toute conception humaniste de la psychiatrie.
Nous garderons de son apport, son attachement à ne jamais dissocier dans la clinique la double aliénation psychique et sociale. Et donc de la nécessaire référence aux deux jambes de la psychothérapie institutionnelle, la psychanalyse et le marxisme.
De même le souci permanent qu’il a porté à définir dans leur actualité des concepts aussi essentiels que le « collectif » ou « rôle statut fonction »
La CGT tient à témoigner de son soutien tou(te)s ceux et celles (patients, collègues, parents, simples citoyens...) qui sont affectés par cette disparition.