Mais non, ça ne va décidément pas mieux pour les salarié.e.s, les jeunes, les privé.e.s d’emplois, les retraité.e.s, les personnes vulnérables. Ca va mal pour nous, citoyens et camarades, car nos droits sont en recul. Pas d’augmentation des salaires et des retraites face aux rémunérations insolentes du capital. Cette injustice sociale avec la garantie du gouvernement et des parlementaires est gravée dans le marbre des lois Macron, Rebsamen, Touraine et bientôt, si on n’y fait rien, la loi El Khomri.
Nous, nous allons être des centaines de milliers à le dire dans la rue lors des mobilisations du 28 avril et du 1er mai. L’enjeu de ces manifestations n’est pas seulement de dénoncer, mais aussi de construire une nouvelle donne sociale. L’enjeu n’est pas seulement le retrait de la loi El Khomri, mais d’ouvrir une brèche dans le dogme libéral de l’austérité pour toutes et tous, sauf pour le grand capital. En lieu et place des lois régressives que le gouvernement nous impose, nous viendrons dire, comme notre 51e congrès confédéral de Marseille
vient de le réaffirmer, que la CGT a l’ambition de proposer un Code du travail du XXIe siècle, une Sécurité Sociale professionnelle et une réduction du temps de travail à 32 heures. Plus de 1 000 délégué.e.s réuni.e.s la semaine dernière à Marseille ont réaffirmé la détermination de notre syndicalisme à transformer les structures sociales de notre société et à obtenir des avancées pour tous les salarié.e.s.
Le 28 avril et le 1er mai prochains, faisons irruption dans le débat public, renversons la table pour renouer avec le progrès et les droits humains. Si nous y parvenons, nous pourrons en n dire « ça va mieux ! »