A la sortie de la conférence sociale, il annonce clairement qu’au nom de l’emploi et de la croissance, il faut ouvrir une nouvelle page en affirmant que la nation va réaliser un effort sans précédent au bénéfice des entreprises.
Ces annonces sont loin d’être à la hauteur des enjeux : ce dont le pays a besoin, c’est d’une mobilisation générale pour gagner le progrès social !
Manuel Valls propose d’ouvrir des négociations sur l’apprentissage et les chômeurs de longue durée alors que ces sujets auraient dû être intégrés, comme la CGT l’avait proposé, lors des négociations Assurance-Chômage et Formation Professionnelle… que de temps perdu !
C’est la démonstration que la feuille de route était écrite d’avance. La conférence sociale n’apporte rien de nouveau, elle recycle même certaines propositions, non mises en œuvre, des deux précédentes conférences sociales.
Cette première analyse de la CGT confirme que c’est l’intervention des salariés qui permettra de faire changer de cap le gouvernement et le patronat.
Montreuil, le 8 juillet 2014