Aux vues des enjeux, tant locaux que nationaux, cette initiative doit s’inscrire dans la continuité de la campagne confédérale de reconquête de la protection sociale.
La question du financement de la Protection Sociale traverse notre organisation et doit nous amener à prendre des positions fermes nous permettant de développer l’action. Sur le long terme, nos revendications doivent être un point de repère pour les salariés. C’est un besoin qui est
ressenti, nous semble-t-il, de partout.
Il est urgent, vital, qu’ensemble nous impulsons la mobilisation sur l’arrêt des exonérations de cotisations, l’abrogation de la CSG et son remplacement par les cotisations sur les revenus non salariés à hauteur des cotisations sociales sur les salaires. Nous devons ouvrir le débat sur la prise en charge de la Sécurité Sociale, revenir au principe et à l’objectif initial de la création de la Sécurité Sociale, aboutir à une couverture à 100% : on cotise selon ses moyens et on reçoit selon ses besoins !
Ces revendications sont à mettre en lien avec l’augmentation des salaires, l’interdiction des licenciements dans les entreprises, la création massive d’emploi, la défense de nos retraites (nous sommes contre toute idée d’allongement)…
Des revendications que nous portons, tous ensemble depuis longtemps.
La journée nationale du 15 juin à Paris doit être un moment incontournable pour que d’autres choix soient possibles, au service de l’humain. Nous devons ainsi porter nos revendications.
Cette journée s’inscrit dans une campagne et un processus de mobilisation sur la question du financement de nos établissements et services, qui se poursuivra à la rentrée pour porter nos revendications autour des débats du PLF et du PLFSS.
La dynamique interprofessionnelle déjà enclenchée dans certains départements et certaines régions doit être généralisée.
Le débat et la lutte contre l’application de l’accord national interprofessionnel (ANI) ne doit pas être ressenti comme une lutte isolée. Globalement ce texte sécurise davantage les employeurs que les salariés et se situe dans la continuité sur la réforme des retraites ou de la sécurité sociale.
Refuser cet accord est une lutte contre la stratégie du remodelage
de notre système social, de notre société.
Refusons ensemble ce principe de privatisation de la sécurité sociale qui s’installe, ainsi que la mise en place de mutuelles obligatoires. Cette succession de texte et de réforme fait la part belle aux intérêts du capital, aux spéculateurs en tout genre.
Non, les salaries, les retraités, les chômeurs ne sont pas responsables de l’échec des politiques qui ont été menées.
Tous ensemble, et depuis longtemps, nous pointons les vrais responsables et c’est la CGT tout entière qui est reconnue pour mener ce combat envers et contre tout.
Oui il faut une politique pour le salariat, pour répondre à ses besoins.
Oui nous devons être tous ensemble le 15 juin.
Le CNF appelle à une forte mobilisation le 1er Mai.
Le CNF appelle chaque syndicat, chaque organisation à tout mettre en oeuvre afin de renforcer notre syndicalisation et réussir les luttes de la CGT.
La crise c’est eux, la solution c’est nous !
Des supports sont disponibles pour aider les syndicats à mobiliser :
- un flyer
- une affiche
- un tract
- un tract Branche associative sanitaire et sociale
- un tract Psychiatrie
- un bon de commande de matériel.