Salarié-e-s du public, du privé, jeunes, retraité-e-s, privés d’emploi, par centaines de milliers ont ba u le pavé pour exiger le retrait de ce dangereux projet pour le monde du travail.
Plus de 100 000 manifestants à Paris, des milliers dans toutes les villes de province. En ignorant la négociation en amont, le gouvernement va être contraint de le faire sous la légitime pression de la rue, c’est lui qui a choisi la méthode. La Fédération Santé Action Sociale CGT avec ses salarié-e-s et militant-e-s, par leur forte présence, ont pris une part active dans tous les territoires.
Ce gouvernement ne peut ignorer ce e colère qui monte, il doit retirer son texte. Comme le dit le secrétaire général de la CGT, il faut de réelles négociations sur les évolutions nécessaires au Code du Travail, la CGT a de nombreuses propositions en ce sens.
D’autres journées d’actions sont d’ores et déjà programmées, comme le 17 mars à l’appel de l’UNEF, le 31 mars à l’appel d’organisations syndicales dont la CGT.
Le 22 mars, CFDT, CGT, CGC, UNSA, Solidaires, FSU et FASP se disent prêtes à une nouvelle journée de mobilisa on et de grève dans toute la Fonction publique, si le gouvernement renonce, pour la 6ème année consécutive, à dégeler le point d’indice des fonctionnaires. Elles attendent le 17 mars (la séance de discussion salariale) les propositions de la Ministre pour lancer la mobilisa on. Avoir un travail et en vivre dignement pour gagner une qualité de vie acceptable devient impératif.
Nous donnons rendez-vous à tous les salarié-e-s, tous les retraité-e-s, les privés d’emploi et les jeunes à poursuivre toujours plus nombreux, les mobilisations lors des journées d’ac on à venir, pour aller jusqu’au retrait de ce projet de loi.
Toutes ces forces rassemblées n’ont qu’un mot d’ordre : retrait de la loi « El Khomri ».
Montreuil, le 10 mars 2016