Le discours de la Ministre de la santé au salon infirmier laisse un goût amer.
D’un coté, il y a de bonnes intentions sur :
- La place et le rôle de l’infirmière
- La prise de conscience des conditions de travail difficiles
- La volonté de faire émerger des nouveaux métiers
- Le retour au dialogue social.
Mais il n’y a rien sur les préoccupations essentielles des professionnel-les, notamment, sur :
- la reconnaissance de la pénibilité
- l’amélioration des conditions de travail
- la reconnaissance salariale du diplôme.
Certes, rendre facultative l’adhésion à l’ordre national infirmier est un
premier signe envers la profession, mais, la Fédération Santé et Action
Sociale CGT réitère sa volonté de voir abroger tous les ordres
professionnels !
Les intentions ne suffisent pas, il faut que les changements annoncés soient mis en oeuvre.
Les infirmières, comme l’ensemble des salariés de la Santé et de l’Action Sociale, attendent des mesures concrètes et immédiates qui changent profondément la vie au et hors travail.
C’est pour cela que nous appelons les salariés à se mobiliser le :
- le 14 novembre à l’appel de la CES
- le 4 décembre