A cette occasion, et faute d’une rupture avec la politique initiée par la majorité précédente, la Fédération CGT de la santé et de l’action sociale entendait dénoncer, une fois de plus, les difficultés de fonctionnement de plus en plus insupportables vécues par la grande majorité des établissements hospitaliers et du secteur médico-social en appelant à une semaine d’action du 18 au 22 novembre sur tout le territoire, en proposant un temps fort le 19.
A ce jour, elle se réjouit déjà des nombreuses initiatives répondant à cet appel dans les territoires, allant de l’interpellation des parlementaires à des rassemblements et actions grévistes significatifs devant les Agences Régionales de Santé et/ou les Préfectures mais aussi dans un nombre très important d’établissements et services.
Elle constate que toutes ces initiatives s’inscrivent dans un processus de lutte lui-même inscrit dans la durée et prenant racine dans les revendications des salariés qui ont trait à leurs conditions de travail, à la reconnaissance de leurs qualifications, mais aussi au respect de leur dignité au travail.
D’autres initiatives sont d’ores et déjà annoncées dans les jours qui viennent, confirmant l’ancrage d’un mouvement revendicatif de fond qui traduit l’ampleur du mécontentement et qui exige une réorientation majeure des orientations gouvernementales en matière de santé et d’action sociale, notamment en renforçant très significativement les moyens du service public.
Montreuil, le 21 novembre 2013