Le directeur de cabinet, le dossier sages-femmes comme un dossier emblématique. Il n’a été géré que dans un climat de crise ce qui l’a rendu particulièrement difficile....
Du coup, la méthodologie a été actée par la ministre elle-même avec la mise en route de quatre groupes de travail.
NB : La CGT lui fait remarquer que la demande de négociations statutaires en intersyndicale date du 22/5/2013 !
Avant toutes choses, il précise que les engagements pris concernant les étudiants en maïeutique et leur statut seront tenus.
Il y aura une reconnaissance dans le Code de la Santé Public du premier recours pour le secteur libéral...
NB : les syndicats représentants les SF salarié-e-s refusent que le premier recours ne soit destiné qu’aux sages-femmes libérales et revendiquent le rôle de premier recours dans les structures hospitalières, au travers des Unités de Physiologie, et avec la responsabilité de ces structures données aux sages-femmes.
A ce moment-là, un long échange sur les événements s’engage la veille, sous la pression du collectif pro-PH, avait obtenu de la DGOS que l’intersyndicale ne soit pas invitée au groupe de travail sur le premier recours. Le cabinet s’engage à revenir à de règles normales du dialogue social.
Un plan de communication sur le rôle et la place de la sage-femme doit être engagé.
Des recommandations de bonnes pratiques en obstétrique physiologique doivent être travaillées.
Le groupe de travail sur les décrets de périnatalité ne nous donne pas du tout satisfaction.
Les pouvoirs publics ne veulent pas donner leur feu vert à la détermination de ratios en personnels. Ils disent préférer travailler sur l’effet taille des maternités (encadrer les regroupements de maternités ?.....) qui influe beaucoup sur les conditions de travail des sages-femmes.
NB : la réponse ne nous satisfait pas. Les conditions de travail des sages-femmes hospitalières sont insupportables et ne peuvent pas rester en l’état.
Par rapport au statut des sages femmes à l’hôpital, le cabinet énonce en quoi "les propositions sont ambitieuses"...!!
- Reconnaissance du statut médical de sage-femme des hôpitaux.
- Revalorisation salariale à la hauteur des grilles d’ingénieurs ( en oubliant au passage les derniers grades et surtout les primes de technicité versées en plus aux ingénieurs et qui peuvent varier entre 40% et 60% de leur traitement)....
NB : Nous dénonçons une mesure discriminatoire « homme femme » quant au niveau de rémunération. Nous envisageons de saisir la Halde à ce sujet.
Lire la suite dans le compte-rendu joint...