Dans le même temps, la reconnaissance du classement en catégorie active de plusieurs « emplois » de la Fonction publique hospitalière est remise en cause. Après l’odieux chantage imposé en 2010 par le gouvernement de Sarkozy à la profession infirmière « d’un tout petit plus de salaire contre la possibilité d’un départ anticipé », en supprimant la catégorie active, par la loi, à des milliers de professionnelles confrontées à différents facteurs de pénibilité, c’est maintenant le tour des auxiliaires de puériculture affectées en crèche hospitalière, et des brancardiers de certains hôpitaux.
Or, un arrêté datant de 1969 fixe la liste des corps et emplois bénéficiant de la catégorie active, permettant un départ anticipé à la retraite.
Pour la Fédération CGT Santé et Action Sociale, une remise en cause unilatérale de cet arrêté n’est pas entendable : seule la notion de corps doit être retenue.
Une séance extraordinaire de la commission réglementation de la CNRACL a lieu le 27 novembre. Notre organisation regrette l’absence de la Direction de la Sécurité Sociale et du Ministère de la Santé, qui a empêché de connaître leur positionnement. En attendant, des agents se retrouvent dans l’incertitude quant à leur possible départ anticipé en retraite et au montant de leur pension.