Plus de 60% des psychologues hospitaliers sont employés avec des contrats précaires, souvent à temps partiel, conditions qui les mettent en situation de vivre en dessous du seuil de pauvreté avec moins de 800 euros de salaire mensuel !
Dans la Fonction publique territoriale c’est 40% de la profession qui est sous statut précaire.
Les psychologues sont très appréciés par le public et de plus en plus sollicités dans les secteurs publics et privés : hôpitaux, établissements pour personnes âgées, écoles, instituts médico-sociaux, souffrance au travail, cellules d’urgences, etc…
Leur autonomie professionnelle est entravée par les menaces actuelles qui pèsent constamment sur leurs conditions d’emploi. Cette situation nuit gravement à la continuité des soins psychologiques apportés au public en souffrance.
Le travail des psychologues n’est pas reconnu par les pouvoirs publics à la hauteur de leur qualification, leur réalité professionnelle reste encore méconnue du grand public.
Les besoins en matière de psychologie ne sont pas satisfaits et sont en constante augmentation tandis que de nombreux jeunes diplômés sont sans emploi faute de création de postes. Cette situation touche tous les domaines d’activités.
Les psychologues apportent une réponse efficace au problème de surconsommation médicamenteuse, ils demandent une reconnaissance des soins psychologiques par la sécurité sociale dans le cadre du service public.
La prise en compte de la dimension psychologique doit exister au sein de la société et dans les institutions au même titre que la santé physique, l’éducation… et dans notre système de sécurité sociale. Cette prise en compte de la dimension psychologique ne relève pas, de manière annexe ou complémentaire, de la médecine.
Appel intersyndical CGT, CFTC, FO, SUD et SNP
13h30 Manifestation de la place de Catalogne (Gaîté-Montparnasse 14ème) au ministère de la Santé