Première conséquence, toute possibilité de conclusion d’un accord était exclue. Seconde conséquence : il a été convenu de nouveaux rendez-vous pour la rentrée de septembre avec une séance de négociation le 16 octobre.
À noter que le MEDEF a quand même tenté une opération de chantage et d’intimidation en indiquant que si les organisations syndicales n’acceptaient pas des abattements temporaires, des abattements définitifs seraient imposés non seulement aux futurs retraités mais également aux retraités actuels.
Le MEDEF a ainsi réaffirmé 2 objectifs qui lui sont chers : reculer l’âge effectif du départ en retraite et faire du niveau de pension non pas un objectif, mais une variable d’ajustement.
Cela conforte la nécessité d’une signature massive de la pétition "pour résorber les déficits et préserver le niveau des pensions sans reculer l’âge de la retraite" portée par la CGT et son UGICT.