Depuis plusieurs mois l’Association Nationale de Recherche et d’Action Solidaire (ANRAS) défraie la chronique.
Point d’orgue d’une gestion calamiteuse de la direction et du Conseil d’Administration de l’Association, le Centre Educatif Renforcé d’Eup en Haute Garonne a été fermé fin janvier 2013 sur décision préfectorale.
François Caspary, porte-parole de l’intersyndicale CFDT CFE-CGC CGT FO et SUD de l’Association, délégué syndical Central CGT, élu du personnel, s’est exprimé sur cette situation au sein de plusieurs médias nationaux.
Quelques jours seulement après la parution de ces articles, François Caspary est convoqué à un entretien préalable à sanction disciplinaire ce vendredi 22 février 2013 au siège de l’ANRAS chemin du Chêne vert à Flourens.
Ce n’est pas une première à l’ANRAS, la Déléguée Syndicale Centrale CFDT a déjà subi une mise au placard, de nombreuses pressions et une sanction disciplinaire injuste.
C’est par une politique de terreur et de répression de l’action syndicale que la Direction générale de l’ ANRAS entend faire taire les organisations syndicales, les salarié-e-s… à l’heure où le gouvernement met sur la table les questions de dialogue social, cela nous interroge, nous révolte même !
Il s’agit là d’une situation sans précédent, INACCEPTABLE.
Les Fédérations syndicales CFDT, CGT, FO et SUD demandent :
La levée de toutes les procédures entreprises par la direction générale de l’association à l’encontre des représentants syndicaux
la publication officielle de l’audit interne qui a été établi en septembre 2012,
la remise sous administration provisoire de l’ANRAS comme cela avait été fait en 2006 avec l’Association précédente, l’Association Animation et Gestion d’Organismes Privés (AGOP).