Le vendredi 29 avril 2011, un collègue Pédicure Podologue (PP) salarié de l’AP-HP était
convoqué devant le Tribunal de Grande Instance de Nanterre, suite à un plainte déposée par le
Conseil de l’Ordre des Pédicures Podologues, pour exercice illégal de la profession au regard
de sa non inscription au tableau de l’ordre.
Il est honteux, qu’entres collègues d’une même profession, l’on puisse décider de faire vivre
une telle épreuve à un confrère.
Honteux, car tout le monde sait, et les représentants des structures ordinales en premier lieu,
que dorénavant, l’inscription au tableau de l’ordre se fera de façon automatique lorsque les
pouvoirs publics décideront de sortir les décrets d’application de l’article 63 de la loi HPST.
Honteux, car cette demande d’article dans la loi HPST pour organiser cette inscription
automatique a été réalisée par ces mêmes structures ordinales pour leur permettre de sortir d’un
échec face au nombre important de professionnels refusant les structures ordinales qu’on
cherchait à leur imposer sans les avoir consulté.
Honteux, d’utiliser des tribunaux engorgés d’affaires judiciaires de toute autre nature et de
toute autre portée que celle de notre collègue ! Il y a véritablement mélange des genres.
Le tribunal de grande instance de Nanterre a validé la demande de nullité de la citation
pour défaut d’adressage de l’ordre !
Voyez bien tout le manque de sérieux de cette structure qui, même lorsqu’elle utilise les
tribunaux pour martyriser ses collègues, ne le fait même pas en y mettant les formes
nécessaires !
Cet honteux procès doit cesser en urgence !
Que l’ordre s’adresse au Ministère s’il a des problèmes, mais qu’il laisse tranquilles ses
confrères à jour de la réglementation qui s’applique à tous en matière d’inscription au tableau.
L’Ordre des Pédicures Podologues doit retirer sa plainte !
Le Ministère doit intervenir sans tarder pour supprimer ces structures ordinales !
Montreuil, le 2 mai 2011