En effet, le directeur de la société d’aménagement du Grand Dijon expliquait que le projet initial de 450 lits avait été revu à la baisse, que le budget prévu de 100 millions € était réduit à 55 millions € et que ce futur Hôpital Privé se concentrerait majoritairement sur l’ambulatoire.
Lors d’une réunion du Comité d’Entreprise en janvier dernier, le Délégué Syndical CGT a posé un certain nombre de questions et émis quelques inquiétudes pour l’avenir. Selon la direction, ce reportage télévisé était un tissu de mensonges notamment sur le chiffrage du projet. Le Directeur de la société d’économie mixte d’aménagement de l’agglomération dijonnaise (SEMAAD) semblait avancer des chiffres faux…
Lors de la réunion de fin février 2013, la CGT a, une fois de plus, fait part de rumeurs qui circulaient dans l’agglomération dijonnaise sur l’avenir funeste des établissements dijonnais. Là encore, la direction n’a pas commenté pas ses rumeurs mais a admis en avoir eu connaissance. La Générale de Santé ne souhaite pas communiquer, ni même démentir ces infos pour ne serait-ce que rassurer les salariés !....
Le vendredi 8 Mars 2013, un article de journal rapporte un échange entre un dijonnais au Sénateur-Maire de Dijon et Président du Grand Dijon. Ce dernier répond : « C’est un dossier compliqué […] J’ai rencontré le PDG de ce groupe (ndlr : Générale de Santé) il y a un mois. Il m’a annoncé que le projet était réduit. Il ne porte plus sur 450 lits mais sur 180 ! Ils veulent fermer Ste Marthe et Chenôve. Fontaine, peut-être pas".
Devant ces inquiétudes, l’ensemble des syndicats des différentes cliniques demandent en urgence une réunion de Comité d’Entreprise extraordinaire. Une rencontre va être demandée avec le Maire de Chenôve et le Président du Grand Dijon. Il est aussi envisagé de rencontrer les députés des circonscriptions sur lesquelles sont implantées les cliniques Générale de Santé de Dijon.
Des soucis similaires se posent pour le Pôle Marseille dirigé par l’ancien directeur de Dijon, où l’Hôpital Privé Beauregard à Marseille ferait l’objet d’une possible fermeture prochaine laissant 500 salariés sur la touche. Ce cas a d’ailleurs été exposé à l’Assemblée Nationale par une députée.
La CGT assure aux salariés qu’elle sera vigilante quant aux suites de ce projet pour qu’enfin ses questions trouvent réponse…