Une nouvelle fois, des milliers de salariés, de jeunes salariés ou en formation de la Santé et de l’Action Sociale du public et du privé se sont mobilisés pour s’opposer à la réforme injuste des retraites.
Le vote solennel au parlement n’a pas eu l’effet escompté par le gouvernement : faire céder les salariés.
Le Président de la République doit entendre l’opinion majoritaire des salariés : ne pas promulguer la loi et ouvrir des négociations avec les organisations syndicales.
Dans le champ professionnel de la Santé et de l’Action Sociale, le salariat majoritairement féminin, concerné par des conditions de vie au travail particulièrement pénibles ou difficiles, a tout à gagner à rester mobilisé.
En effet, cette loi met fin à la reconnaissance de la pénibilité des métiers infirmiers et de la possibilité d’un départ anticipé à la retraite à 55 ans, dans la Fonction Publique Hospitalière.
Ce recul social aura des répercussions pour toutes les catégories de nos secteurs professionnels déjà malmenées par des réformes successives provoquant une détérioration sans précédant des conditions de vie et de travail.
Notre Fédération appelle l’ensemble des professionnel(e)s du sanitaire, social et du médico-social à préparer dans tous les services et les établissements dans l’unité, la mobilisation interprofessionnelle et unitaire du samedi 6 novembre 2010.
Le nombre important d’adhésions à la CGT depuis le début de cette lutte renforce la légitimité du mouvement syndical.
Ce prochain rendez-vous intergénérationnel doit être de grande ampleur pour obtenir une véritable réforme de progrès social.
Montreuil, le 29 octobre 2010