Le tort de ces 3 salariés est d’avoir lutté pendant un an contre les conséquences d’une fusion imposée de leur précédente association « Vivre dans la Ville » avec « Jeunes et Cités ». Opération qui a visé à une économie d’échelle accompagnée de suppression de postes et de coupes budgétaires…
Ces 3 salariés ont ensuite connu une véritable problématique de harcèlement professionnel au travers de mobilité contrainte, de volonté de leur imposer de nouvelles pratiques professionnelles, en l’occurrence, fournir à l’employeur des listes nominatives d’usagers lors d’une enquête ministérielle.
En cohérence avec le respect dû aux usagers, au respect de l’article L 226.2.2 du Code de l’Action Sociale et des Familles, de l’éthique professionnelle et de la démarche de Prévention Spécialisée rappelée dans l’Arrêté du 4 juillet 1972, les salariés ont refusé cette injonction.
La direction de l’Association a saisi ce moment pour entamer des procédures de licenciement pour « insubordination et désobéissance ».
La Fédération CGT de la Santé et de l’Action Sociale, son Union Fédérale de l’Action Sociale et son Collectif National « Prévention Spécialisée" :
• Dénoncent les licenciements de ces 3 professionnels injustement sanctionnés pour avoir respecté l’éthique de la prévention spécialisée
• Demandent la réintégration immédiate de ces salariés
• Saisissent la commission « éthique et déontologie » du Conseil Supérieur du Travail Social auprès du Ministère
•Appellent l’ensemble de ses organisations à l’action jusqu’à la réintégration de ces professionnels et à manifester dès à présent leur soutien.