Plus de 400 personnes étaient mobilisées vendredi 22 février 2013, devant le siège de l’ANRAS à Flourens, près de Toulouse en Haute Garonne. Ce rassemblement était organisé afin de soutenir François Caspary, Délégué Syndical Central CGT convoqué injustement à un entretien préalable à une sanction disciplinaire pour s’ être exprimé
sur les graves dysfonctionnements de cette importante association du secteur médico-social du Sud de la France.
De nombreux établissements et services de cette association, rayonnant sur deux régions et six départements étaient fermés, des centaines de salariés s’étant mis en grève dans une unité syndicale affirmée. Un mouvement digne, calme, mais déterminé face à l’arbitraire des dirigeants « droits dans leurs bottes », qui n’ont à opposer que le mépris des salariés, des instances représentatives du personnel, des syndicats, et le recours aux forces de l’ordre.
Une première rencontre à la DIRRECTE de Haute –Garonne a eu lieu en fin d’après-midi, après que les manifestants très mobilisés tout au long de la journée aient été évacués et molestés sans ménagement. Lors de cette première rencontre, la délégation reçue a dénoncé le sort réservé aux représentants syndicaux, la Déléguée Syndicale Centrale
CFDT en décembre et François Caspary aujourd’hui.
La Fédération C.G.T. de la Santé et de l’Action Sociale :
• s’interroge sur l’inertie des pouvoirs publics : Préfet de Haute Garonne et Ministère des Affaires Sociales et de la Santé qui, interpellés sur la situation, n’ont eu de cesse, tout au long de la journée, d’adopter des attitudes de dérobade, de mépris et de collusion répressive avec l’employeur,
• dénonce les violences policières qui se sont exercées ce jour
• prendra les dispositions nécessaires dans les jours qui viennent pour continuer et amplifier la lutte avec toutes les organisations professionnelles et interprofessionnelles de la CGT et les autres Fédérations syndicales jusqu’à l’issue positive de la situation.