« Les structures de Santé et d’Action Sociale Publique et ses salariés ont subi les conséquences néfastes de l’application de la politique sarkoziste que la CGT a appelé à battre, considérant que la souffrance salariale devenait insupportable.
Les effets de la loi HPST avec son lot de restructurations, de contraintes, de rentabilité ont conduit à des restrictions budgétaires drastiques qui, percutées dans certains cas par des emprunts toxiques, ont pu devenir dramatiques. La pression sur les salaires s’est accentuée, les conditions de travail se sont dégradées, le pouvoir d’achat a encore diminué.
Clairement, la situation sociale et financière se dégrade et l’épuisement professionnel gagne du terrain.
A cela, s’est rajoutée la mise en route de la loi sur les retraites 2010 qui repousse de 2 à 5 ans la durée d’obligation de travail ainsi que le choix cornélien de carrière des infirmières, entre la peste et le choléra. »
Non, nous ne nous sommes pas trompés d’année, c’est par ces phrases que la CGT a commencé sa déclaration pour l’AG 2012. Force est de constater que nos espoirs, si minces étaient-ils, n’ont pas été entendus.
« Le Changement, c’est maintenant » n’était qu’un slogan, il se fait toujours attendre. Quid des promesses électorales nous concernant :
- L’ordre infirmier est toujours en place malgré son rejet par plus de 90% des personnels. Sa suppression était réclamée par la majorité des organisations syndicales. Le très faible taux de participation aux dernières élections représente un réel fiasco, pourtant l’abrogation ou la non obligation d’adhésion ne coûterait pas un centime à l’État.
- L’engagement non tenu de la Ministre de la Santé d’amender la loi HPST, loi libérale s’il en faut, mise en place par la droite, entraîne la dégradation progressive des hôpitaux publics.
Nous nous arrêterons là, la liste n’est pas exhaustive.
Lors des élections municipales, les français qui avaient mis la confiance dans le gouvernement ont clairement exprimé que leurs attentes n’ont pas été satisfaites. Comme seule réponse, le Président faisant preuve d’un certain autisme a nommé comme 1er Ministre, le plus libéral de son équipe.
Lors de son discours de politique générale devant l’Assemblée Nationale, le 8 avril, le 1er Ministre a donné les grands axes de sa politique d’austérité.
Selon lui, le coût du travail, pierre angulaire du pacte de responsabilité, doit baisser.
Pour la CGT, le travail n’est pas un coût mais bien une richesse. Quelle différence d’appréciation entre M. VALLS et nous !
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