Jeudi 9 février, six syndicalistes CGT de l’hôpital de Perpignan ont été entendues par la justice, pour « harcèlement moral sur 3 collègues ».
C’est un dossier vieux de 6 ans, sorti juste avant les élections professionnelles de 2007, scrutin où la CGT a obtenu la majorité absolue pour la première fois, dossier ressorti avant les élections professionnelles de 2011 avec une demande de report faite par l’Union
Départementale CGT et acceptée par le Président du tribunal.
Cette cabale a été montée de toutes pièces par l’ancienne direction, qui espérait ainsi porter le discrédit sur le syndicat.
Ce dossier est tellement vide que le Procureur n’a requis, injustement, que des amendes pour une des trois plaignantes.
En fait, l’ancienne direction devrait « être » devant la justice pour avoir tenté de traîner dans la boue six soignants, dont l’exemplarité professionnelle n’est plus à démontrer.
Une nouvelle fois, force est de constater que pour tenter de s’opposer au seul contre-pouvoir dans les établissements que représente la CGT, certaines directions ne rechignent pas à essayer de discréditer des femmes, des hommes qui dans leur engagement, n’ont pour seul intérêt, que la défense des intérêts individuels et collectifs des salariés.
La Commission Exécutive de la Fédération CGT de la Santé et de l’Action Sociale, qui s’est réunie les 9 et 10 février 2012, tient à apporter son soutien à nos six camarades de Perpignan.
Le 22 mars, la justice ne peut rendre qu’un seul verdict pour nos six camarades : la relaxe.
Montreuil, le 20 février 2012