La CGT assure le personnel de sa solidarité.
Sans cautionner de tels agissements, la CGT estime que la violence est avant tout du côté des autorités.
En effet, la politique de « rationalisation » des soins est créatrice de violence. Les gouvernements qui se sont succédés ces quinze dernières années sont responsables de la mise en danger des personnels et de la dégradation de la qualité des soins.
La baisse du nombre de lits dans les services prenant en charge les patients après leur passage aux urgences est à l’origine de l’engorgement et de la tension prégnante dans les services d’urgence.
Tous les discours qui visent à adapter l’offre de soin, via des coopérations dans les territoires, n’arrivent pas à masquer la réalité : la casse de l’hôpital public.
Il faut vite un changement de politique.
La CGT revendique un plan d’urgence pour le financement de la santé, de la prévention, la création d’emplois, la formation de personnel, l’augmentation immédiate du numerus clausus, la titularisation des personnels précaires, la mise en sécurité des locaux…