Le 29 février 2012, ensemble, à l’appel de la Confédération Européenne des Syndicats (CES) agissons pour dire non à l’austérité.
Une vaste campagne de culpabilisation se développe. Partout, les salariés s’entendent dire qu’ils coûtent trop cher.
En France, le Président de la République a annoncé deux mesures qui, à nouveau, vont frapper durement les salariés, les retraités, les privés d’emploi. Après la réforme des retraites de 2010 et les deux plans d’austérité de 2011, il aggrave la situation en voulant augmenter la TVA, l’impôt le plus inégalitaire, diminuant encore le pouvoir d’achat pour le plus grand nombre de salariés.
La Protection sociale serait une nouvelle fois fragilisée. Il entend instaurer des accords « compétitivité emploi » légalisant ainsi le chantage des employeurs « emploi contre salaires et temps de travail".Ces accords ouvrent la voie à la remise en cause d’un pilier essentiel du droit social français et du contrat de travail.
Toutes les organisations professionnelles et départementales de la CGT appellent donc les salariés, à se mobiliser dans l’unité syndicale la plus large, à décider de la grève sur les lieux de travail le 29 février 2012 et à participer aux manifestations interprofessionnelles qui seront organisées sur tout le territoire.A la veille du sommet européen, dans 29 pays à l’appel de la Confédération Européenne des Syndicats (CES), les salariés, retraités et privés d’emplois, mais aussi les jeunes se sont mobilisés.