La journée d’action du 26 janvier fera date : elle a rassemblé la plus forte mobilisation dans la Fonction publique depuis l’élection de François Hollande.
Avec des premiers taux de grévistes qui atteignent les 30%, voire les dépassent, et avec entre 130 et 150 000 manifestants, c’est la confirmation du profond mécontentement des agents et du bien-fondé de cette initiative.
Pour la CGT, c’est une raison de plus pour poursuivre et renforcer la mobilisation pour le pouvoir d’achat et le service public, contre l’austérité et les réformes régressives.
Si le gouvernement envisage à ce stade un niveau d’augmentation faible, il n’en est pas moins contraint de reconnaître qu’il ne peut plus maintenir le gel du point. Avec les personnels, dans l’unité la plus large, la CGT va donc continuer d’agir pour obliger le gouvernement à faire des propositions sur le pouvoir d’achat conformes aux légitimes attentes des fonctionnaires et agents publics, tout en maintenant nos exigences en matière d’emploi, de conditions de travail, de missions publiques.
C’est dans cette perspective qu’elle se rendra demain à la réunion unitaire des trois organisations qui, au niveau national, ont appelé au 26 janvier.
Attentive aux développements interprofessionnels qui pourraient voir le jour – et qu’elle souhaite, la CGT fonction publique estime d’ores et déjà que le premier jour des négociations salariales doit être placé directement sous la pression du rapport de forces et donc constituer une nouvelle étape du processus de mobilisation unitaire.
Montreuil, le 26 janvier 2016