Les mots nous manquent...

15 novembre 2015 / Fédération Santé Action sociale

L’abomination des attaques du vendredi 13 novembre laisse tout le pays et ses citoyen-ne-s en état de choc.

La Fédération CGT de la Santé et de l’Action Sociale, ses militant-e-s, ses syndiqué-e-s, adressent leurs pensées les plus attristées aux familles et proches des innocentes victimes assassinées. Leur douleur est celle de toute la France. Parmi les victimes se trouvent, des jeunes, des travailleurs, des syndicalistes, des camarades CGT.

Aux centaines de blessé-e-s, nous adressons nos vœux de guérison totale. Nous saluons, avec respect, le courage et le professionnalisme exemplaire de tous les personnels des services publics et associatifs, qui, sur les scènes des attentats ont pris en charge des centaines de personnes. Sans relâche, pompiers, forces de l’ordre, personnels de santé et hospitaliers ont œuvré, souvent spontanément, parfois venu-e-s en renfort depuis d’autres départements, toute la nuit et continuent encore d’être au chevet des victimes en mobilisant toutes leurs compétences.

Médecins, Samu, personnels soignants, techniques, administratifs, cadres, ont dû faire face à des scènes atroces et prendre en charge des victimes aux blessures de guerre. Une fois de plus, les personnels, les établissements publics hospitaliers ont été en première ligne de l’assistance, et démontrent l’aide et le rôle majeur qu’ils incarnent.

Le « Plan Blanc » a été déclenché pour les établissements de soins et ses personnels, la mobilisation de toutes et tous est extrême.

Nous nous associons au recueillement national, avec la population française, nécessaire après de tels actes. Nous suspendons notre journée d’action prévue ce 17 novembre 2015.

Notre Fédération CGT de la Santé et de l’Action Sociale n’infléchira nullement sa bataille contre toutes les formes d’extrémismes et continuera sans relâche, auprès des salarié-e-s, à porter un débat qui éclaire sur les dangers des partis et organisations qui prônent la haine et la violence, d’où qu’ils viennent.

Nos armes pour protéger la démocratie restent la défense acharnée des droits sociaux, notre détermination reste intacte pour mener ces batailles. Nous continuerons à combattre toutes les inégalités de tous ordres faites envers les salarié-e-s, pour un monde de justice sociale, solidaire et de paix.

Montreuil, le 15 novembre 2015