La Fédération CGT de la Santé et de l’Action Sociale s’inscrit dans les journées du 28 avril et du 1er mai, pour porter plus haut le progrès social et le bien-être des travailleuses et des travailleurs. La santé et la sécurité au travail ne doivent faire l’objet d’aucun compromis.
Ce 28 avril c’est la journée de lutte pour la prévention des accidents du travail et maladies professionnelles, qui devient bien souvent une journée d’hommage aux trop nombreux·ses mort·es au travail. La prévention des accidents et maladies professionnelles est primordiale dans notre pays, champion d’Europe des accidents au travail. Pour obtenir notamment le retour des CHSCT.
La fédération alerte les pouvoirs publics sur une dégradation sans précédent de la santé des hospitaliers, des professionnels de la protection de l’enfance, des salarié.es du public et du privé dans le secteur des Ehpad…
Entre fermetures de lits, pénurie de personnels, malaise aux urgences, l’augmentation du temps de travail, la généralisation des 12 heures, les mauvaises relations hiérarchiques, plus rien ne va !
La culture de l’austérité, les restrictions financières du ministère de l’économie et des finances, couplée à une surcharge de travail, la culture du « pas de vague » et l’impossibilité de soigner débouchent sur une atteinte avérée des professionnels.
Plus de la moitié d’entre elles / eux souffrent de troubles de l’anxiété, de troubles du sommeil, un quart d’entre elles/eux avouent être victime d’épisodes dépressifs. Aujourd’hui une plainte est déposée contre plusieurs ministres pour non-assistance à personnes en danger !
La CGT appelle toutes et celles et ceux qui refusent de payer les dysfonctionnements du système de santé au prix de leur vie de s’organiser avec la CGT.
Ce n’est pas en rendant le travail plus complexe et mortel qu’il sera plus attrayant.
Sans prise en considération des revendications de la CGT, l’hémorragie de personnel s’aggravera et débouchera sur une mort certaine de notre système de santé.