La FSESP estime qu’imposer de nouvelles mesures d’austérité à la Grèce ne feront qu’aggraver l’état déjà désespérée des services publics et l’accès pour tous les citoyens Grecs à ces services.
Le système de protection sociale est lui aussi en mauvais état. Dans les difficiles négociations à venir avec les institutions européennes, la priorité devrait être de répondre à ces problèmes sociaux urgents et de solidarité et non mettre à l’ordre du jour des mesures punitives qui viendront aggraver la situation des plus démunis.
Le Comité exécutif de la FSESP tient en outre à souligner l’urgente nécessité d’une action pour stabiliser les finances publiques notamment par une augmentation substantielle des emplois de l’administration fiscale pour lutter contre l’évasion fiscale et la fraude et de construire un système d’imposition progressive et durable, nécessaire pour financer les services publics.
Cela nécessite des investissements dans la formation professionnelle et de bonnes conditions d’emploi pour les inspecteurs des impôts. La FSESP estime que l’administration fiscale grecque a besoin d’accroître l’emploi par trois ou quatre fois pour être à la hauteur.
La FSESP soutient également sans réserve, l’appel du parlement grec pour un audit complet de la dette publique. Cet audit permettrait de faire la lumière sur la façon dont la dette s’est créée et la mesure dans laquelle les finances publiques sont effectivement détournées pour maintenir les institutions financières.
Enfin, le Comité exécutif de la FSESP exprime sa solidarité avec l’ADEDY et le reste du mouvement syndical grec dans leurs luttes continues pour défendre les droits des travailleurs et de protéger les services publics.
Brussels EPSU